octobre 07, 2009
août 20, 2009
août 09, 2009
Sugestão de leitura: LE LIBRAIRE DE KABOUL
Fiche :
Auteur Asne Seierstad
Traduction Céline Romand-Monnier
Résumé :
Présentation de l'éditeur :
Asne Seierstad a vécu le printemps suivant la défaite des taliban chez Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous fait partager, dans ce récit très vivant et toujours respectueux, la vie quotidienne des épouses, enfants, frères et soeurs d'une famille où chaque destin est riche d'émotion et dont le chef incontestable est Sultan, l'amoureux des livres.«Quand les communistes sont arrivés, raconte-t-il, ils ont brûlé tous mes livres, après il y a eu les moudjahidin, trop occupés à se battre entre eux pour se soucier de moi, mais une fois le régime des taliban installé, mes livres étaient de nouveau condamnés au bûcher.»A travers cette chronique saisissante, c'est un Afghanistan aux mille facettes que l'on découvre, un pays en ruine et en pleine renaissance où un peuple tente timidement de se défaire du passé dans l'espoir d'une vie meilleure.
Extrait :
Le désir d’amour d’une femme est tabou en Afghanistan. Il est interdit aussi bien par le stric code de l’honneur des clans que par les mollahs. Les jeunes gens ne peuvent prétendre à aucun droit de se rencontrer, de s’aimer, de choisir. L’amour a peu à coir avec la romance, qui bien au contraire peut constituer un crime grave, puni de mort. Les indisciplinés sont assassinés de sang-froid. Quand un seul des deux subit la peine de mort, c’est toujours, sans exception, la femme.
Les jeunes femmes sont avant tout un objet d’échange ou de vente. Le mariage est un contrat conclu entre les familles ou au sein des familles. Son utilité pour le clan est un facteur décisif – les sentiments entrent rarement en ligne de compte. Depuis des siècles, les femmes afghanes doivent composer avec l’injustice dont elles sont victimes. Il existe cependant des témoignages de femmes sous forme de chants et de poésies. Il s’agit de chansons qui ne sont pas censées être entendues et leur écho se limite aux montagnes ou au désert.
Elles protestent par « le suicide ou le chant », écrit le poète afghan Sayd Bahodine Majrouh dans un livre sur la poésie des femmes pachtounes. Avec l’aide de sa belle-sœur, il a rassemblé ces poèmes. Majrouh a été assassiné par des fondamentalistes à Peshawar en 1988. Ces poèmes et comptines appartiennent à la tradition populaire et sont transmis près du puits, en route pour le champ, au four. Ils évoquent les amours interdites, où l’amant, sans exception, est un autre que le mari, et la haine envers ce mari souvent beaucoup plus âgé. Ils expriment aussi la fierté d’être femmes et le courage dont elles font preuve. Ces poèmes sont appelés landays, ce qui signifie « le bref ». Limités à quelques vers et rythmés, comma « un cri, une fureur, un coup de dague » écrit Majouh.
Gens cruels, vous voyez qu’un vieillard m’entraîne vers sa couche
Et demandez pourquoi je pleure et m’arrache les cheveux !
Ô mon Dieu ! tu m’envoies de nouveau la nuit sombre
Et de nouveau je tremble de la tête aux pieds, car je dois monter dans le lit que je hais.
Cependant, les femmes, dans ces poèmes, savent aussi être révoltées, elles risquent leur vie par amour, dans une société où la passion est interdite et le châtiment impitoyable.
(…)
La plupart de ces cris évoquent la déception et une existence non vécue. Une femme prie Dieu que dans sa prochaine vie elle soit pierre plutôt que femme. Pas un de ces poèmes n’aborde le thème de l’espoir. Au contraire, le désespoir règne. Le fait que ces femmes n’ont pas assez vécu, qu’elles n’ont pas obtenu assez de leur beauté, de leur jeunesse, qu’elles n’ont pas suffisamment connu les joies de l’amour.
(…)
Ces poèmes sont aussi très suaves. Avec une « brutale sincérité », la femme glorifie « son corps, l’amour charnel et le fruit défendu » – comme si elle souhaitait choquer les hommes, « les provoquer dans leur virilité ». (Pages 60 à 64)
Le mariage est une sorte de petite mort. Pendant les premiers jours qui le suivent, la famille de la mariée est endeuillée comme lors d'un enterrement. On a perdu, vendu ou donné une fille. C'et surtout les mères qui portent le deuil, elles qui ont toujours tout su sur leur fille, où elle allait, qui elle rencontrait, ce qu'elle mangeait. Elles ont passé la plus grande partie de chaque journée ensemble, elles se sont levées en même temps, ont balayé la maison ensemble, ont cuisiné ensemble. Après le mariage, la fille disparaît, elle passe d'une famille à l'autre. Complètement. Elle ne vient pas rendre visite à sa famille quand bon lui semble, mais uniquement quand son mari l'y autorise, et sa famille non plus ne peut pas se rendre chez elle sans y être invitée.
Dans un appartement de l'immeuble 37 de Microyan, une mère pleure sa fille, qui vit à une heure de marche. Mais que Shakila soit dans le village de Deh Khudaïadad, juste en dehors de Kaboul, ou dans un pays étranger à des milliers de klilomètres de l'autre côté de l'océan, la situation est la même. Tant qu'elle n'est pas sur le matelas à côté d'elle à boire du thé et à manger des pralines, c'est aussi triste. (Pages 139-140)
Critique/Presse :
RFI : Chronique saisissante d'un Afghanistan aux mille facettes et travail de fond sur un pays, Le libraire de Kaboul est aussi le récit d'un printemps vécu dans un pays interdit d'amour.
Le Journal du Dimanche - Bernard Pivot Asne Seierstad raconte en détail la vie quotidienne de cette famille de Kaboul. Passionnant témoignage d'une femme qui a de la sympathie pour les Khan et pour l'Afghanistan, mais dont le flegme nordique est mis à rude épreuve devant une réalité souvent insupportable qui humilie et détruit.
Expliquant le destin individuel à travers l'histoire collective, l'auteure procède à une synthèse subtile des événements du dernier siècle. Les différents membres de la famille Khan sont ainsi présentés, sans complaisance, en regard du contexte social et avec une insistance particulière sur la condition de la femme afghane. http://www.voir.ca
Petite remarque perso : Les journaux télévisés ont débordé d’informations sur l’Afghanistan. Kaboul, les taliban, la guerre… Mais comme toujours à la télévision, la vague déferle jusqu'à l'écoeurement, puis se tarit pour disparaître complètement. Avec le Libraire de Kaboul, on pénètre dans le cercle d’une famille : celle de Sultan, au quotidien, dans ses travaux, dans ses craintes, dans ses espoirs, dans ses cris, dans ses silences... dans ses larmes.
L’auteur nous décrit en particulier la condition des femmes, leur extrême impuissance, leur résignation à un sort imposé par les hommes. Leur peur.
Asne Seierstad est journaliste, occidentale. Elle connaît bien l’Afghanistan, elle est femme, mais elle jouit d’un statut très différent de celui des femmes afghanes. Elle ne juge pas, elle raconte ce qu'elle a vu, ce qui lui a été confié, ce qu'elle a vécu, sans complaisance.
L'Islam est toujours présent, en toile de fond, dans chaque acte, dans chaque décision, c'est à lui qu'on se réfère.
Et au moment où la modernité montre le bout de son nez, au sein même des familles, beaucoup d'ambiguités et de contradictions demeurent :
"En bien des domaines, Sultan était un libéral. Lorsqu'il était en Iran, il avait acheté des vêtements occidentaux pour Sonya et lui. Il parlait volontiers de la burkha comme d'une cage opprimante et se réjouissait de ce que le nouveau gouvernement comptait des femmes parmi ses ministres. De tout son coeur il souhaitait que l'Afghanistan devienne un pays moderne et il savait parler avec chaleur de la libération des femmes. Mais au sein de sa famille, il restait le patriarche autoritaire."
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Source: http://pagesperso-orange.fr/mondalire/libraire_kaboul.htm
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Disponível na Babel
juin 25, 2009
Cantora francesa Coralie Clément faz dois shows em SP
De voz suave, quase frágil, a francesa Coralie Clément soa mais próxima ao pop de Carla Bruni do que ao experimentalismo de Camille. Nem tão conhecida quanto às duas cantoras francesas por aqui, Coralie vai do pop ao rock e flerta com a bossa nova.
Divulgação
A cantora francesa Coralie Clément, que se apresenta em SP
A cantora francesa Coralie Clément, que se apresenta em São Paulo
"Se as letras são um pouco tristes, ao menos que a música seja mais leve", disse à Folha a cantora, que lembra intérpretes hoje clássicas, como Jane Birkin e Françoise Hardy. Depois de um show no Bourbon Street anteontem, Coralie se apresenta no Sesc Pompeia amanhã e sábado, como parte da programação do Ano da França no Brasil.
Acompanhada por um pianista e um guitarrista, a francesa reúne canções de seus três discos e apresenta o último, "Toystore", do qual deve cantar "Je Ne Sens Plus Ton Amour", parceria com Etienne Daho, e "Sono Io", gravada com Chiara Mastroianni. "O nome explica o conceito do álbum", diz Coralie. "Usamos vários instrumentos de brinquedos, como a melódica e o ukulele."
Lançado neste ano, o disco foi produzido por seu irmão, o músico, cantor e compositor Benjamin Biolay, que se apresentou no Brasil no ano passado. Foi Biolay que descobriu na irmã uma intérprete, quando ela começou a cantar, despretensiosamente, suas composições. "Ele compõe e escreve para mim, me conhece muito bem. É como se fosse o diretor do filme, e eu, a atriz."
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fonte: Folha
juin 17, 2009
Félicitations!!!
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Toda a equipe Babel felicita nossos queridos alunos (alunos e amigos) Danielle e Leonardo que fizeram ontem a entrevista de imigração para o Québec. Eles foram muito determinados, estudaram muito, foram muito organizados e o resultado foi....excelente.
Para conhecer mais sobre eles, basta visitar o blog que eles criaram justamente para narrarem a experiência.
juin 14, 2009
juin 11, 2009
juin 07, 2009
Lynda Lemay
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BLEU
Dans mon pays, y a un printemps plus beau que n'importe quel autre
Dans mon pays, cordes au vent, il y a tout plein d'enfants qui sautent
Y a des hivers plus longs que les étés sont verts
Dans mon pays, les étés meurent dans des montagnes de couleurs
Dans mon pays, y a du soleil qui se regarde dans la glace
Dans mon pays, y a des merveilles de patinoires sur les lacs
Y a de l'espace, assez pour s'y perdre toujours
Dans mon pays, au bout de chaque appel à l'aide, y a du secours
Dans mon pays, y a des familles qui éclatent par-ci par-là
Dans mon pays, quand les yeux brillent, ça veut pas dire que c'est de joie
Dans mon pays, y a pas de guerre et puis y a pas d' bombardements
Mais mon pays, c' quand même sur Terre
Pis bon, la Terre, c' pas l' firmament
Dans mon pays, y a l'horizon qui est juste un peu plus long qu'ailleurs
Dans mon pays, y a d' la passion et plein d' chanteuses et plein d' chanteurs
On est tous riches de ne pas se prendre au sérieux
Dans mon pays, sur un qui triche, y a mille bons cœurs respectueux
Dans mon pays, y a un drapeau qui ne s'arrête pas de fleurir
On est si bleus, on est si beaux que nul ne peut nous faire rougir
On voit si grand que l'Univers est notre Dieu
Dans mon pays, c'est important qu' le bout du monde soit heureux
Dans mon pays, y a des maisons où, comme ailleurs, y a d' la chamaille
Dans mon pays, y a des poupons nés dans la peur et sur la paille
Dans mon pays, y a d' l'injustice mais faut s' rappeler qu'y en a bien peu
Parce que mon pays, sur la liste des pays, c'est le plus bleu, le plus bleu
Dans mon pays, on parle français avec des perles d'anglicismes
Dans mon pays, c'est vrai, l'anglais déferle en nous avec délice
Y a qu'à s' parler pour se comprendre, c'est logique
De mon pays, on peut voler jusqu'en Irlande ou en Afrique
De mon pays, j'ai dû sortir pour réaliser à quel point
Ben, mon pays, c'est mon avenir, c'est mon début et c'est ma fin
Dans mon pays, on a des rêves parfois trop gros, jamais trop bleus
Dans mon pays, bien sûr, on crève parfois trop tôt, jamais trop vieux
Dans mon pays, l'érable pleure un petit sirop savoureux
Y a des valeurs bien implantées par nos aïeux
Les noms qu'on signe dans mon pays, on les souligne de trois bisous
Un peu comme aux États-Unis, mais les p'tites croix sont bien d' chez nous
Si vous venez dans mon pays
Vous en ressortirez tout bleu
Et puis malgré c 'que Madame dit
Nous, d' la visite, ben on en veut !
{Chœurs:}
Pour un instant, j'ai oublié mon nom
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Je reviendrai à Montréal
Je reviendrai à Montréal
Chanter comme une bête pour me garder vivante
C'est toi que j'aime
Chanter à tue-tête c' que j'avais dans l' ventre
Et les crapauds chantent la liberté
Mon pays, ce n'est pas un pays c'est l'hiver
Mon pays, ce n'est pas un pays
Pour un instant, j'ai oublié mon nom
C't' à mon tour d'ouvrir la maison chez nous
Liberté
Aimons-nous quand même
Gens du pays, c'est votre tour de vous laisser parler d'amour
Gens du pays, c'est votre tour de vous laisser parler d'amour
J'aurais voulu être un artiste
C'est toi que j'aime
La vie en rose, je n'ai pas besoin de grand chose
Aimons-nous quand même
J'aurais voulu être un artiste
Chanter à tue-tête c' que j'avais dans l' ventre
Chanter comme une bête pour me garder vivante.
mai 27, 2009
Escritora canadense recebe o international Man Booker
Alice Munro primée
L'écrivaine canadienne Alice Munro a remporté le prix international Man Booker, qui est remis tous les deux ans à un auteur vivant et dont l'oeuvre représente un accomplissement dans le domaine de la fiction à l'échelle internationale.
L'auteure a indiqué qu'elle était « stupéfaite et ravie » d'avoir gagné. Elle recevra une bourse de 105 000 $ ainsi qu'un trophée lors d'une cérémonie qui aura lieu au Trinity College de Dublin, le 25 juin prochain.
Le jury a souligné « la profondeur, la sagesse et la précision » des oeuvres de Mme Munro, ajoutant que « lire du Alice Monro, c'est apprendre chaque fois quelque chose à laquelle vous n'aviez jusque-là jamais pensé ».
Le jury était constitué de l'écrivaine Jane Smiley, de l'auteur, professeur et musicien Amit Chaudhuri et du scénariste et essayiste Andrey Kurkov.
Mme Munro, qui a écrit, entre autres, Les Lunes de Jupiter, Loin d'elle et Fugitives, a déjà remporté trois prix du gouverneur général, deux prix Giller et un prix O. Henry, aux États-Unis.
L'écrivaine d'origine ontarienne publiera en octobre 2009 son prochain recueil de nouvelles, Too Much Happiness.
mai 25, 2009
LOUISE ATTAQUE
.....
Si L’on Marchait Jusqu’à Demain
Avalé par des yeux immenses
En parler comme si c’était les miens
Nager dans tes yeux leur élégance
Voilà que moi, je baisse les miens
Longer tes jambes, immenses
Tout ça mais comme alors si de rien
Et ta démarche, quelle élégance
Si l’on marchait jusqu’à demain
On serait peut être au bout de la France
Marseille, munhun (?) en fait j’en sais rien
Ça parait possible en apparence
Possible, si tu veux bien
Février en Chine, quelle joie quelle chance
On a marché regarde bien plus loin
Que nous le laissaient penser les apparences
Est-ce que l’on reste, est-ce que l’on revient ?
Bien sûr que l’on reste, c’est une évidence
Au bout du monde…
Au bout du compte on reste un bout de la France
Au bout du monde ici on se sent bien
Longues tes jambes, immenses
Tout ça mais alors toujours comme si de rien
Et ta démarche, quelle élégance
Si l’on marchait encore plus loin…
Nous sommes au Mali quelle fête quelle chance
Demain serait une chose que l’on obtient
À chercher plus loin que toutes les apparences
Est-ce que l’on reste, est-ce que l’on y tient ?
Avalé par tes yeux immenses
En parler comme si c’était les miens
Noyé dans ces, leur élégance
Si l’on regardait un peu plus loin
Oui mon chapeau, c’est une évidence
N’a rien à voir avec le tien
Mais notre amour, notre exigence…
mai 20, 2009
Les têtes à claques
Les Têtes à claques est un site humoristique québécois créé le 16 août 2006 par l’ex-publicitaire Michel Beaudet, proposant aux internautes une série de courts clips vidéos d’animation en volume qui mettent en scène différents personnages humoristiques et des situations cocasses.
Très vite popularisé grâce à l’Internet, le site connaît, aujourd’hui, un très grand succès. Certains des clips animés sont diffusés à la télévision, par la chaîne française Canal+ depuis janvier 2008 et à la chaîne canadienne Radio-Canada depuis le 17 décembre 2007
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Le Camping
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mai 07, 2009
“Quebec uma sociedade aberta à imigração”
É necessário confirmar presença.
mai 04, 2009
Ninguém desbanca os franceses na hora de dormir e comer
O francês mediano dorme quase nove horas por noite, mais de uma hora a mais que os japoneses e sul-coreanos, que são os que dormem menos, segundo pesquisa realizada em 18 países pertencentes à Organização de Cooperação e Desenvolvimento Econômico (OCDE).
Apesar do hábito nacional de fazer a sesta, os espanhois ficam apenas em terceiro lugar na pesquisa, depois dos norte-americanos, que dormem mais de 8,5 horas por noite.
E, apesar de mais e mais franceses estarem aderindo ao hábito de comer rapidamente em redes de fast-food ou consumirem um sanduíche apressado enquanto trabalham, eles ainda passam mais de duas horas por dia comendo.
Com isso, suas refeições levam o dobro do tempo das do mexicano mediano, que dedica pouco mais de uma hora por dia à alimentação, revelou o relatório "A Sociedade em um Olhar", da OCDE, sobre hábitos de trabalho, saúde e lazer na Ásia, Europa e América do Norte e do Sul.
Os japoneses, que economizam no sono, costumam trabalhar muitas horas e passar muito tempo indo e vindo do trabalho, ainda assim conseguem gastar quase duas horas por dia comendo e bebendo, o que os situa em terceiro lugar nesse quesito, depois dos neozelandeses.
Os japoneses gostam de passar o que resta de seu pouco tempo livre assistindo à televisão ou ouvindo rádio, atividades que consomem 47 por cento do tempo de lazer no Japão.
Já os turcos passam mais de um terço de suas horas de lazer recebendo amigos.
A pesquisa mostrou que o desnível entre o tempo gasto com trabalho e lazer dentro de determinados países é marcante.
"Os homens italianos têm quase 80 minutos de tempo de lazer diário mais que as mulheres. Boa parte do trabalho adicional das mulheres italianas aparentemente é dedicado à limpeza da casa", disse a OCDE em comunicado.
A OCDE tem 30 países membros. A pesquisa cobre apenas os países para os quais havia cifras relevantes disponíveis.
source: Yahoo notícias.
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fotos: Catherine Deneuve/Carole Bouquet.
avril 15, 2009
Violaine Soulard et le programme des stagiaires FLE
1/ Comment avez-vous connu le programme d’échange Fadom ?
Nous avons connu le programme à travers nos recherche sur la toile. Nous étions en quête de stagiaires formés dans l´enseignement du français langue étrangère.
2/ Pourquoi avoir choisi d’y participer ?
Comme nous avions ce besoin de stagiaires afin d´offrir à nos élèves et professeurs une expérience avec des gens de langue maternelle française et des professeurs qualifiés dans l´enseignement du français en tant que langue étrangère, nous avons décidé d´ouvrir nos portes à cette opportunité.
3/ Avez-vous déjà participé à d’autres programmes internationaux ?
Si oui, lesquels ?
Nous avons participé auparavant dans un programme informel ayant pour but de recevoir des jeunes étudiants américains intéréssés dans une expérience d´enseignement au Brésil.
4/ Quelle est la place du français dans le pays où vous enseignez ?
Le français a perdu beaucoup de son lustre au Brésil en général mais dans la ville où nous vivons, nous avons une forte demande pour le Français.
Il y a quelques années d´ici, Renault est venu s´établir près de Curitba. Au fil des années plusieures compagnies françaises ont suivi cet exemple et aujourd´hui, on ne compte pas moins de 28 entreprises françaises dans la région.
En plus plusieurs universités ont des programmes d´échange avec des universités françaises et on dénombre plusieurs centaines d´étudiants brésiliens apprenant le français afin de poursuivre des études en France.
Troisièmement, le Québec a ouvert ses portes aux brésiliens et nous avons un bon nombre d´étudiants qui apprennent le français afin de se qualifier pour un visa de résidence permanente au Canada dans la province du Québec.
5/ Quelles sont vos attentes et celles de vos collègues vis-à-vis des étudiants qui viennent dans votre établissement ?
Nous attendons des gens motivés, prêt à partager leur culture et prêt a apprendre la culture brésilienne.
Nous souhaitons des étudiants bien formés académiquement ; prêt à nous faire partager les dernières méthodes et matériel pédagogique utilisés dans l´apprentissage des langues et du français principalement.
Nous nous attendons à ce que nos professeurs apprennent de ces visiteurs et qu´ils puissent partager leur culture eux même.
Nous voulons que nos étudiants profitent de ce bain linguistique et finalement nous aimons partager avec les visiteurs français un coin du Brésil, de sa culture, musique, nourriture et beautés naturelles.
6/ Qu’avez-vous demandé à l’étudiant(e) que vous avez accueilli en échange du gîte et du couvert ?
Nous demandons que l´étudiant venant de France, participe aux classes avec les professeurs titulaires de cours, qu´ils partagent leur culture et expériences.
Nos étudiants sont tous des adultes et sont avides d´en savoir plus sur la culture dont ils apprennent la langue.
Nous avons également demandé un travail didactique de l´étudiant, une expliquation des dernières métodes utilisées. Nous avons demandé de l´étudiant d´enseigner plusieures classes de niveaux variés.
7/ Avez-vous eu beaucoup de contacts avec cet(te) étudiant(e) avant qu’il/elle arrive chez vous?
Nous avons échangés plusieurs courriels.
Parlez-nous de cette phase de préparation ?
Nous avons essayé de définir en ligne générale les attentes et les conditions d´hébergement. Nous avons égalément pris les mesures nécessaires pour aider l´étudiant à arriver à Curitba (nous avons acheté le billet d´avion Sao Paulo-Curitiba).
Nous sommes allés l´accueillir à l´aéroport.
8/ Si cet(te) étudiant(e) vous a aidé au sein d’une classe de français, qu’a-t-il/elle fait ?
Elle a préparé plusieurs cours et les a donnés. Elle a passé assez bien de temps avec une classe de gens prêt à immigrer au Québec, donnant une emphase sur la conversation.
9/ Comment avez-vous fait découvrir votre région et votre culture à votre hôte ?
Nous avons fait visiter la ville à l´étudiante, nous l´avons mise en contact avec des jeunes de son âge, nous sommes allés visiter les lieux touristiques régionaux, nous sommes allés jusque à Florianopolis située sur la mer à plus de 200 kilomètres d´ici.
10/ Que diriez-vous à un professeur qui hésite à recevoir un(e) étudiant(e) inconnu(e) dans sa maison ?
Pas d´hésitations à avoir, une petite appréhension est normale mais n´hésitez pas, l´échange de culture vaut la peine de subir quelques minutes d´incomfort.
11/ Pour conclure, comment résumeriez-vous votre expérience en peu de mot ?
Recevoir un(e) étudiant(e) de FADOM est une aventure incroyable, une découverte de nouveaux horizons et de nouveaux amis.
Du point de vue professionel, c´est une expérience inoubliable et trés riche, nous permettant de nous recycler.
Faire découvrir une culture à une autre personne apporte une richesse personelle.
Apprendre d´autrui nous apporte un trésor.
L´expérience vaut d´être vécue. Il faut bien sûr structurer l´arrivée et planifier les activités de la personne que l´on reçoit.
Si les attentes sont bien définies, le séjour ne peu qu´être un succés.
Violaine nous a apporté beaucoup de bonnes choses (mis à part les friandises qu´elle a transporté dans sa valise), sa joie de vivre et son côté bon enfant fait en sorte que l´on regrette son départ.
mars 21, 2009
Canadá incentiva imigração
Província do Quebec estimula entrada de brasileiros com nível superior
SORAIA TANDEL para a FOLHA
ANDRESSA ROVANI
Emigrar para um país desenvolvido, sempre na lista das nações com os melhores índices de qualidade de vida e, principalmente, para exercer funções de trabalhador qualificado. Esses são alguns dos principais chamarizes do governo canadense para garantir a diminuição do déficit de mão-de-obra nos próximos anos. O destino de muitos dos que se interessam em aventurar-se pelo gelado país da América do Norte é quase certo: a província do Quebec, região com forte influência da cultura francesa. A fim de divulgar as oportunidades, o governo quebequense fez, neste mês, palestras em oito cidades. Em São Paulo, o evento será amanhã e na terça-feira (inscrições pelo site www.imigracao-quebec.ca). A Folha conversou com a agente do departamento de imigração do governo, Soraia Tandel, que fará as palestras. Conheça, a seguir, os principais pontos do processo migratório.
FOLHA - Por que incentivar a imigração de brasileiros ao Quebec?
SORAIA TANDEL - Por dois motivos. O Quebec é muito grande com população muito pequena, e, além disso, temos um crescimento vegetativo muito pequeno e queremos atrair pessoas para povoá-lo. Mas buscamos profissionais qualificados.
FOLHA - Quem se mudar para a província encontrará emprego?
TANDEL - Entre 2005 e 2009 serão abertos 250 mil postos de trabalho e não há mão-de-obra para preenchê-los -70 mil desses estão em Montreal. Cerca de 40 mil imigrantes chegam por ano à província do Quebec.
FOLHA - Por que apostar no perfil profissional do brasileiro?
TANDEL - O profissional brasileiro tem aceitação muito boa [nas empresas canadenses]. Foi feito um estudo entre as comunidades de imigrantes e constatou-se que o brasileiros não formam guetos, têm espírito alegre e boa adaptação. Há cerca de dois anos, o governo passou a divulgar o programa no Brasil. O resultado tem sido positivo, tem aumentado o número de brasileiros lá. Hoje, são 2.500 no Quebec.
FOLHA - E qual o perfil procurado pelo governo?
TANDEL - Jovens de até 35 anos, com diploma universitário ou formação tecnológica e disposto a aprender francês.
FOLHA - Quais são as formações acadêmicas mais requisitadas?
TANDEL - Todas, mas existem algumas mais promissoras. Economia, todas as engenharias, matemática, bioquímica e química, ciências autoriais e estatística são exemplos de áreas [em déficit]. Além disso, há um mês, a imigração abriu chamadas também para tecnólogos.
FOLHA - Existem diferenciais que podem agregar valor ao perfil do profissional?
TANDEL - Bem, quanto mais jovem, mais fácil. Se tiver inglês fluente, melhor. Se tiver experiência no exterior, conta a favor também. Ter filhos também conta ponto.
FOLHA - Falar francês é essencial?
TANDEL - Sim. Com 150 horas de aula de francês, já é possível ser admitido, o que representa cerca de nove meses de estudo.
FOLHA - Depois de aprovado, ele tem emprego garantido?
TANDEL - Ele deve levar dinheiro suficiente para três meses, em média. Acreditamos que nesse período [o imigrante] encontre algum emprego.
FOLHA - Como o imigrante é visto pela comunidade e pelas empresas?
TANDEL - É uma sociedade que não tem discriminação. Morando no Canadá, em três anos ele consegue cidadania canadense; é a mais rápida do mundo. Entre o residente permanente e o canadense há duas diferenças: o passaporte e o voto, mas são os mesmos direitos.
FOLHA - Qual é a taxa de insucesso do programa?
TANDEL - Há dificuldades de chegada. A língua, por exemplo. O imigrante não consegue se expressar no mesmo nível e, por isso, se sente menos qualificado. Além disso, ele tem de estar disposto a aceitar o que tem na área dele. Nenhum trabalhador qualificado vai lavar prato, mas talvez tenha de começar em um cargo mais baixo daquele que exercia no Brasil.
FOLHA - E do que depende encontrar um bom emprego?
TANDEL - Conta conhecer o setor antes de sair. Vale começar a procurar ainda no Brasil.
FOLHA - Quanto, em média, recebe o imigrante?
TANDEL - Não há diferença salarial. O salário mínimo é de 7,5 dólares canadenses por hora. Mas é raro encontrar quem trabalhe por este valor. O piso de engenheiro é de 60 mil dólares canadenses por ano.
janvier 06, 2009
Francis Cabrel - Photos de voyages
...
Photos de voyages
Comme l'enfant des îles
Avec rien sur la peau
Qui regarde tranquille
Croiser les paquebots
Tu descends tu t'approches
T'as l'argent dans les poches
Tu le prends en photo
Au retour du voyage
Dans les coins du salon
Tu revois son visage
Sur des bouts de carton
Dans des boîtes à chaussures
Au milieu des factures
Et des billets d'avions
Toi t'as l'argent, lui le soleil
Il a tout son temps toi t'as ton appareil
Tu ramènes des images
Des photos de voyages
Tu crois que t'es heureux pareil
T'as tes repas d'affaires
Et tes nuits de travail
Il est assis par terre
Les cheveux jusqu'à la taille
Il répare la nasse
Pour les poissons qui passent
La barrière de corail
Toi t'as l'argent, lui le soleil
Il a tout son temps toi t'as ton appareil
Tu ramènes des images
Des photos de voyages
Tu crois que t'es heureux pareil
C'était à peine croyable
Ces insectes partout
Ces chambres pleines de sable
Ces femmes à peine debout
Dans le fond de ta ville
T'as remis ton manteau
Quelquefois ça descend
Quinze en dessous de zéro
Sur le bord de sa case
Que la chaleur écrase
Il boit le lait de coco
Toi t'as l'argent, lui le soleil
Il a tout son temps toi t'as ton appareil
Tu ramènes des images
Des photos de voyages
Tu crois que t'es heureux pareil
L'enfant des îles
Avec rien sur la peau
Qui regarde tranquille
Croiser les paquebots
Comme l'enfant des îles
Avec rien sur la peau
Rien sur la peau
Rien sur la peau